Le Stein sous le feu
Le deuxième peloton est établi sur une colline appelée ”Stein”. Le lieutenant Paul Docquier est à ce poste avec deux fusils-mitrailleurs dirigés vers la forêt d’Anlier et vers le sud de Wisembach.
Le peloton du lieutenant Docquier est rejoint par le sergent Renauld et ses hommes qui ont décroché du point d’appui qu’ils tenaient initialement à Wisembach en direction de Martelange. Le peloton du ”Stein” est soumis à des feux venant des hauteurs de la rive opposée, la ”Fieltz”. Le lieutenant Docquier est tué avec, à ses côtés, le trompette Godefroid. Stral et Bourgeois sont faits prisonniers par l’ennemi venant de la forêt. Les survivants se replient vers la Basseille et le moulin Perrad où se trouve le poste de commandement de Bricart.
Coupée de son échelon supérieur et ne recevant pas les ordres de repli, la 5e Compagnie du commandant Bricart résiste à Bodange, alors que sa mission initiale consiste à mener un combat pour ralentir les assaillants.
Suite à cette résistance inattendue et aux destructions de ponts réalisées, les Allemands piétinent plus de six heures. Après quelques heures de combat, le commandant Bricart décide de quitter son PC du moulin Perrad pour se replier avec quelques hommes vers les hauteurs de Traquebois, à ± 1,5 km en direction de Fauvillers. Durant cette retraite, il est tué ainsi que deux de ses soldats.
Het tweede peloton is gevestigd op de helling bekend onder de naam ”Stein”. Luitenant Paul Docquier staat daar in stelling met twee machinegeweren gericht naar het woud van Anlier en naar het zuiden van Wisembach.
Sergeant Renauld en zijn mannen voegen zich bij het peloton van luitenant Docquier, nadat ze hun vroegere steunpunt in Wisembach (richting Martelange) hebben verlaten. Het ‘Stein’ peloton ligt onder hevig vuur vanuit de hoogte van de ”Fieltz” de heuvel aan de overkant. Luitenant Docquier, met naast hem, trompetter Godefroid sneuvelen. Stral en Bourgeois zijn gevangen genomen door soldaten komende uit het woud. De overlevenden trekken zich terug naar de Basseille en naar de molen van de familie Perrad waar de commandopost van commandant Bricart gevestigd is.
Afgesneden van zijn hoger echelon en zonder order tot terugtocht, weerstaat de 5de Compagnie van commandant Bricart, terwijl hun oorspronkelijke opdracht alleen het vertragen is van de vijand.
Dankzij deze onverwachte weerstand en als gevolg van de vernieling van de bruggen blijven de Duitsers meer dan 6 uur ter plaatse. Na enkele uren gevecht beslist commandant Bricart zijn commandopost in de molen te verlaten en zich met een aantal mannen naar de hoogte van Traquebois, op een afstand van ±1,5 km in de richting van Fauvillers terug te trekken. Hij wordt tijdens deze terugtocht doodgeschoten samen met 2 van zijn soldaten.
Opération NIWI
Dès le matin du 10 mai, des éléments allemands (le colonel E. Garsky à la tête de 400 hommes du régiment Gross-Deutschland) sont aéroportés sur les arrières des positions belges par de petits avions (Fieseler Storch), avec pour mission de couper les liaisons et d’attaquer à revers les défenseurs de la ligne frontière afin de favoriser la progression des 1e et 2e Panzerdivisions. En provenance de la région de Bitburg, ils déposent ces hommes dans la région de Nives, Witry, Traimont et Léglise.
Operatie NIWI
Op 10 mei, vanaf de ochtend al, worden Duitse elementen achter de Belgische stellingen luchtvervoerd gedropt met kleine vliegtuigen van het type Fieseler Storch (kolonel E. Garsky aan het hoofd van 400 mannen van het regiment Gross-Deutschland). Hun opdracht is de verbindingen van onze troepen door te snijden en onze verdedigers in de rug aan te vallen om de vordering van de 1ste en 2de Panzerdivisies te vergemakkelijken. Komende van de streek van Bitburg worden ze in de buurt van Nives, Witry, Traimont en Léglise gedropt.
Combat de Bodange
Feu sur le Stein
Légende
1. Maison Feller
2. Maison Pescheux
3. Maison Kimus & Damas
4. Maison Kühn
Témoignages
« Le moulin a tourné pendant la guerre. Ici, c’était une scierie et un moulin. Un jour, vers la fin de la guerre, les Allemands sont arrivés avec un camion. Ils ont confisqué tous les sacs de farine appartenant aux gens. Qu’auriez-vous fait ? Il fallait bien les leur céder.
Le lendemain, ils sont venus avec deux mille kilos de froment. Ils ont ordonné à mon frère : "Vous allez moudre ça ! Commencez tout de suite !” Lorsqu’ils sont revenus pour prendre la farine, ils étaient visiblement pressés et ont dit : "Vous remettrez aux gens ce que nous avons réquisitionné”. Puisqu’ils avaient pris la farine, ils remettaient de la graine, afin qu’on puisse la moudre et la redistribuer à la population momentanément lésée. Après quoi, ils ont emmené tout le reste. Le moulin a toujours fonctionné durant la guerre. Ça n’a jamais arrêté. » Henri Perrad, 21 ans en mai 1940
« Tous les Chasseurs Ardennais qui sont morts à Bodange ont eu droit à un cercueil. Ailleurs, ils n’en avaient pas. ”On ne les enterrera pas comme des bêtes ! Moi, je leur fais des cercueils”, a dit mon parrain, Nicolas Frising, charron du village. Ce n’étaient que quatre ou cinq planches, quelques clous. Cela n’a pas pris énormément de temps. » Nicolas Simon, 11 ans et demi en mai 1940